Les parents de Joseph Bronstein voulaient que leur fils devienne avocat. Mais Joseph est plus attiré par l’art que par le droit. Il choisit de partir à Odessa pour étudier aux Beaux-Arts. Bronstein participe activement à la révolution russe, puis décide de poursuivre son chemin jusqu’en Roumanie, où il prend quelques cours de théâtre avant de rejoindre l’Allemagne peu de temps après, pour y étudier la peinture. Il arrive à Paris en 1924 et entre aussitôt à l’École des beaux-arts. Joseph Bronstein peint en grande partie des paysages et des portraits. Il fait poser ses amis artistes et réalise un portrait d’Ephraïm Mandelbaum. Il collectionne les oeuvres d’Ephraïm Mandelbaum, Isaac Dobrinsky, Henri Epstein, Pinchus Krémègne, et s’intéresse aussi à la sculpture de Léon Indenbaum. Pendant la guerre, il s’engage dans l’armée française qu’il quitte rapidement. En 1940, il tente de rejoindre la zone libre et se fait arrêter par les gendarmes à Châteauroux. Le 3 mars 1943, Joseph Bronstein est dé porté. Convoi no 51. Assassiné à Auschwitz.
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Capitale des arts, le Paris des années 1905-1939 attire les artistes du monde entier. De cette période de foisonnement, un terme est resté, celui d'Ecole de Paris, qui recouvre une grande diversité d'expression artistique. Dans ce brassage dont Montparnasse est le creuset, un groupe se distingue : celui des artistes juifs venus de Russie, de Pologne et d'Europe centrale. Si leurs styles sont variés, un destin commun les rassemble : ils fuient l'antisémitisme de leur pays d'origine. Certains ont connu la célébrité dès les années 1920, tels Soutine, Lipchitz ou Chagall. D'autres n'ont pas eu le temps ou la chance d'y accéder. Près de la moitié a péri dans les camps de concentration nazis.
From 1905 to 1939, Paris attracted artists from all over the globe as the capital of the art world. This period of artistic proliferation became known as the School of Paris, and includes a great diversity of artistic expression. Within the teeming art world centred on Montparnasse, one group set itself apart: Jewish artists from Russia, Poland, and Central Europe. Although their styles were diverse, they shared the common fate of fleeing anti-Semitic persecutions in their home countries. Some became famous in the 1920s, such as Soutine, Lipchitz, and Chagall, while others did not have the time or the luck to gain renown. Nearly half of these artists died in Nazi concentration camps.