Georges Ascher est le cousin du peintre Roman Kramsztyk. Il étudie l’architecture au lycée polytechnique de Varsovie et, dès l’obtention de son diplôme, part en Allemagne poursuivre ses études. Pendant la guerre qui oppose la Pologne à l’armée rouge (1919-1921), il rejoint l’armée polonaise aux côtés du maréchal Pilsudski et sera blessé lors des affrontements de Lwow. Décoré par les autorités polonaises, il s’installe à Lwow, puis à Varsovie. Il se marie et devient architecte. Georges Ascher arrive à Paris en 1925 et se consacre aux arts plastiques. En 1937, il quitte Paris, accompagné de sa femme et sa fille, pour La Ciotat, ce dont témoignent de nombreux paysages. En 1943, Georges Ascher et sa femme sont arrêtés et internés au camp de Gurs. Déportés. Convoi no 60. Assassinés à Auschwitz. L’oeuvre de Georges Ascher fut détruite dans son atelier lors de son arrestation.
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Capitale des arts, le Paris des années 1905-1939 attire les artistes du monde entier. De cette période de foisonnement, un terme est resté, celui d'Ecole de Paris, qui recouvre une grande diversité d'expression artistique. Dans ce brassage dont Montparnasse est le creuset, un groupe se distingue : celui des artistes juifs venus de Russie, de Pologne et d'Europe centrale. Si leurs styles sont variés, un destin commun les rassemble : ils fuient l'antisémitisme de leur pays d'origine. Certains ont connu la célébrité dès les années 1920, tels Soutine, Lipchitz ou Chagall. D'autres n'ont pas eu le temps ou la chance d'y accéder. Près de la moitié a péri dans les camps de concentration nazis.
From 1905 to 1939, Paris attracted artists from all over the globe as the capital of the art world. This period of artistic proliferation became known as the School of Paris, and includes a great diversity of artistic expression. Within the teeming art world centred on Montparnasse, one group set itself apart: Jewish artists from Russia, Poland, and Central Europe. Although their styles were diverse, they shared the common fate of fleeing anti-Semitic persecutions in their home countries. Some became famous in the 1920s, such as Soutine, Lipchitz, and Chagall, while others did not have the time or the luck to gain renown. Nearly half of these artists died in Nazi concentration camps.