Jacob BALGLEY
janvier 1, 2019
BENN (Bension Rabinowicz, dit)
janvier 2, 2019

Max BAND

NAUMIESTIS (LITHUANIA) 1900 – NEW YORK 1974

Max Band grandit dans une famille orthodoxe. Il perd son père à l’âge de trois ans et sa mère deux ans plus tard. En 1917, il travaille comme professeur de dessin. Le directeur de son école reconnait le talent de Max Band et l’envoie à Berlin, où il voit pour la première fois les oeuvres des grands maîtres qu’il ne connaissait que grâce aux reproductions. Il s’installe pour trois ans en Allemagne (1920-1923) et étudie la peinture dans une académie libre. En 1923 Max Band arrive à Paris.

En 1926 il fait un premier séjour à New York où l’appelle une exposition à la galerie J.B. Newman. Celle-ci sera suivie d’une autre à la galerie Jacques Seligmann en 1934, l’occasion d’effectuer un second séjour à New York (1933-1934). Il regagne la France et se rendra souvent à Berlin. À partir de 1940, il vit entre la France et New York où il s’installe de façon permanente en 1954.

Stories of Jewish Artists of the School of Paris 1905-1939

FRENCH-ENGLISH

Capitale des arts, le Paris des années 1905-1939 attire les artistes du monde entier. De cette période de foisonnement, un terme est resté, celui d'Ecole de Paris, qui recouvre une grande diversité d'expression artistique. Dans ce brassage dont Montparnasse est le creuset, un groupe se distingue : celui des artistes juifs venus de Russie, de Pologne et d'Europe centrale. Si leurs styles sont variés, un destin commun les rassemble : ils fuient l'antisémitisme de leur pays d'origine. Certains ont connu la célébrité dès les années 1920, tels Soutine, Lipchitz ou Chagall. D'autres n'ont pas eu le temps ou la chance d'y accéder. Près de la moitié a péri dans les camps de concentration nazis.

From 1905 to 1939, Paris attracted artists from all over the globe as the capital of the art world. This period of artistic proliferation became known as the School of Paris, and includes a great diversity of artistic expression. Within the teeming art world centred on Montparnasse, one group set itself apart: Jewish artists from Russia, Poland, and Central Europe. Although their styles were diverse, they shared the common fate of fleeing anti-Semitic persecutions in their home countries. Some became famous in the 1920s, such as Soutine, Lipchitz, and Chagall, while others did not have the time or the luck to gain renown. Nearly half of these artists died in Nazi concentration camps.