Georges MERKEL
janvier 3, 2019
Grégoire MICHONZE
janvier 3, 2019

Béla MESZOLY

BUDAPEST 1889 – DÉPORTÉ EN 1942

Béla Meszoly est âgé de dix ans lorsque son père meurt, laissant sa femme seule avec dix enfants. Elle destine son fils à la bureaucratie mais celui-ci rêve d’être peintre. Son professeur de dessin l’encourage dans cette voie. À l’âge de dix-huit ans, Béla Meszoly part étudier la peinture aux Beaux- Arts de Munich. En 1912, il expose pour la première fois à Budapest. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Meszoly est enrôlé dans l’armée autrichienne. Blessé, il quitte le front. Pendant l’entre-deux-guerres, il visite l’Europe et s’installe à Paris, dans le quartier de Belleville. Il expose à Nice, Londres, Amsterdam, Prague et Paris. Le 28 septembre 1942, Béla Meszoly est déporté. Convoi no 38. Assassiné par les nazis.

Stories of Jewish Artists of the School of Paris 1905-1939

FRENCH-ENGLISH

Capitale des arts, le Paris des années 1905-1939 attire les artistes du monde entier. De cette période de foisonnement, un terme est resté, celui d'Ecole de Paris, qui recouvre une grande diversité d'expression artistique. Dans ce brassage dont Montparnasse est le creuset, un groupe se distingue : celui des artistes juifs venus de Russie, de Pologne et d'Europe centrale. Si leurs styles sont variés, un destin commun les rassemble : ils fuient l'antisémitisme de leur pays d'origine. Certains ont connu la célébrité dès les années 1920, tels Soutine, Lipchitz ou Chagall. D'autres n'ont pas eu le temps ou la chance d'y accéder. Près de la moitié a péri dans les camps de concentration nazis.

From 1905 to 1939, Paris attracted artists from all over the globe as the capital of the art world. This period of artistic proliferation became known as the School of Paris, and includes a great diversity of artistic expression. Within the teeming art world centred on Montparnasse, one group set itself apart: Jewish artists from Russia, Poland, and Central Europe. Although their styles were diverse, they shared the common fate of fleeing anti-Semitic persecutions in their home countries. Some became famous in the 1920s, such as Soutine, Lipchitz, and Chagall, while others did not have the time or the luck to gain renown. Nearly half of these artists died in Nazi concentration camps.